Sur le site des Cafés géo, François Guyon propose une analyse d'une thèse de géographie, lauréate du prix de la recherche universitaire du Monde, que les PUF ont publiée au début de l'année:
«L’ouvrage s’ouvre sur une lecture géohistorique de l’espace réunionnais qui insiste sur les héritages encore perceptibles aujourd’hui parmi les populations: l’esclavage et son abolition, les étapes migratoires, les contrastes socio-spatiaux, les impasses du développement de l’île, les échecs du système scolaire… Le texte est vivant et ce n’est pas son moindre mérite que de donner ainsi la parole à ces personnes dont, précisément, le langage constitue une difficulté importante d’insertion et d’accès au système de santé.
«Zoé Vaillant aborde la santé ans le dernier quart de son livre, pour montrer comment, dans une situation où l’offre de soins est complète, l’accès à celle-ci reste problématique… Mais cet ouvrage dépasse largement cette problématique de la santé et permet d’aborder plus largement, la construction territoriale des sociétés localisées, comme c’est le cas, par exemple, avec les différences très marquées de spatialité entre les hommes et les femmes.
«Cette méthode, patiente, sensible et exigeante d’un quartier, laisse entrevoir des perspectives fructueuses, de nature, par exemple, à rectifier certains regards communément portés sur des territoires généralement vus de l’extérieur, car leurs habitants n’ont guère accès à la parole sur la scène publique.»
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«Zoé Vaillant aborde la santé ans le dernier quart de son livre, pour montrer comment, dans une situation où l’offre de soins est complète, l’accès à celle-ci reste problématique… Mais cet ouvrage dépasse largement cette problématique de la santé et permet d’aborder plus largement, la construction territoriale des sociétés localisées, comme c’est le cas, par exemple, avec les différences très marquées de spatialité entre les hommes et les femmes.
«Cette méthode, patiente, sensible et exigeante d’un quartier, laisse entrevoir des perspectives fructueuses, de nature, par exemple, à rectifier certains regards communément portés sur des territoires généralement vus de l’extérieur, car leurs habitants n’ont guère accès à la parole sur la scène publique.»
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