L'atlas mondial de la santé, ouvrage très attendu notamment chez les étudiants préparant le concours de l'ENS, sort aujourd'hui. La GéoGraphie vous le recommande!
Zoé Vaillant & Gérard Salem
Atlas mondial de la santé.
Quelles inégalités? Quelle mondialisation?
Paris, Autrement, 2008. 80 pages, 17 x 23 cm, broché- ISBN: 9782746712195
Les épidémies de grippe aviaire ou du sida s'abattent sur une humanité démunie, où les populations pauvres des pays du Sud sont moins armées que celles des pays occidentaux et riches. Les cancers et l'obésité sont communément vus comme l'envers malheureux du développement, le mal des sociétés riches... Mais c'est en général la dimension biomédicale qui retient l'attention, celle-là même qui fait problème, car le coût qu'elle représente apparaît comme un véritable fléau.
L'intérêt de cet Atlas de la santé est de nuancer ces idées communes. Les géographes s'intéressent à la santé parce qu'elle est un observatoire sur le monde: la diffusion des pathologies et leur impact sur la mortalité sont fonction de l'accès à une offre de soins performants certes, mais aussi de modes de vie, de gestion du territoire, de niveau d'éducation, etc.
Sous cet angle, que ce soit à l'échelle planétaire ou microlocale d'un quartier ou d'une commune, que ce soit pour les pays développés, émergents ou en situation de crise humanitaire, la santé s'avère être à la fois une cause et une conséquence du développement.
Les auteurs invitent ainsi à reconsidérer le coût de la santé comme un investissement durable.
Professeur de géographie de la santé à l'université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, Gérard Salem dirige le laboratoire Espace, Santé et Territoires. Il a notamment publié avec Stéphane Rican les Atlas de la santé en France (Les causes de décès; Comportements et maladies).
L'intérêt de cet Atlas de la santé est de nuancer ces idées communes. Les géographes s'intéressent à la santé parce qu'elle est un observatoire sur le monde: la diffusion des pathologies et leur impact sur la mortalité sont fonction de l'accès à une offre de soins performants certes, mais aussi de modes de vie, de gestion du territoire, de niveau d'éducation, etc.
Sous cet angle, que ce soit à l'échelle planétaire ou microlocale d'un quartier ou d'une commune, que ce soit pour les pays développés, émergents ou en situation de crise humanitaire, la santé s'avère être à la fois une cause et une conséquence du développement.
Les auteurs invitent ainsi à reconsidérer le coût de la santé comme un investissement durable.
Professeur de géographie de la santé à l'université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, Gérard Salem dirige le laboratoire Espace, Santé et Territoires. Il a notamment publié avec Stéphane Rican les Atlas de la santé en France (Les causes de décès; Comportements et maladies).
Zoé Vaillant est maître de conférences à l'université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense. Elle est membre du même laboratoire et vient de publier La Réunion, koman i l ? Territoires, santé, société.
Cécile Marin est géographe-cartographe.
Cécile Marin est géographe-cartographe.
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