Dirk Van Der Cruysse
Le Cap
Paris, Fayard, 2010. 602 pages, 15,3 x 23,5 cm, broché. - ISBN : 9782213632377
« Auberge des océans », bout du monde et aboutissement d’un continent, Le Cap est une ville mythique dont la légende est sans doute mieux connue que l’histoire véritable.
Lieu d’escale incontournable sur la route de l’Asie avant le percement du canal de Suez, elle a vu défiler d’illustres voyageurs qui l’ont parcourue et décrite avec admiration, comme Choisy, Bougainville, Cook, Bernardin de Saint-Pierre, Le Vaillant ou Darwin.
Site découvert par les Portugais alors qu’il est habité des seuls San et Khoi, Le Cap devient au milieu du XVIIe siècle une station de ravitaillement pour les flottes marchandes de la VOC, la Compagnie hollandaise des Indes orientales, dotée d’un grand jardin et d’un fort dont la garnison protège la baie de la Table. Autour de ce noyau se développe bientôt un hameau qui devient une ville lovée dans l’amphithéâtre des montagnes qui la protègent des tempêtes australes. L’époque napoléonienne voit la ville devenir et redevenir anglaise. Impériale et fière de l’être, elle vit vers la fin du XIXe siècle l’exaltante épopée de la ruée vers les diamants et l’or découverts au cœur du pays.
À la création de l’Union de l’Afrique du Sud en 1910, après la guerre des Boers, Le Cap devient la capitale législative de la nouvelle nation. C’est en 1948 que tombe sur le pays la chape de plomb de l’apartheid, imposé par un régime blanc crispé par la peur du swart gevaar (le « danger des Noirs », qui constituent les trois quarts de la population). Le Cap sera une cité phare dans la résistance à la ségrégation raciale, dans laquelle s’illustreront Desmond Tutu, le charismatique évêque anglican du Cap, et bien sûr Nelson Mandela, enfermé depuis 1964 à Robben Island dans la baie de la Table. Sous la plume érudite de Dirk Van der Cruysse, l’histoire de cette ville « arc-en-ciel » de ses origines jusqu’à la fin du mandat d’Helen Zille (2009) prend des airs de roman d’aventures.
Lieu d’escale incontournable sur la route de l’Asie avant le percement du canal de Suez, elle a vu défiler d’illustres voyageurs qui l’ont parcourue et décrite avec admiration, comme Choisy, Bougainville, Cook, Bernardin de Saint-Pierre, Le Vaillant ou Darwin.
Site découvert par les Portugais alors qu’il est habité des seuls San et Khoi, Le Cap devient au milieu du XVIIe siècle une station de ravitaillement pour les flottes marchandes de la VOC, la Compagnie hollandaise des Indes orientales, dotée d’un grand jardin et d’un fort dont la garnison protège la baie de la Table. Autour de ce noyau se développe bientôt un hameau qui devient une ville lovée dans l’amphithéâtre des montagnes qui la protègent des tempêtes australes. L’époque napoléonienne voit la ville devenir et redevenir anglaise. Impériale et fière de l’être, elle vit vers la fin du XIXe siècle l’exaltante épopée de la ruée vers les diamants et l’or découverts au cœur du pays.
À la création de l’Union de l’Afrique du Sud en 1910, après la guerre des Boers, Le Cap devient la capitale législative de la nouvelle nation. C’est en 1948 que tombe sur le pays la chape de plomb de l’apartheid, imposé par un régime blanc crispé par la peur du swart gevaar (le « danger des Noirs », qui constituent les trois quarts de la population). Le Cap sera une cité phare dans la résistance à la ségrégation raciale, dans laquelle s’illustreront Desmond Tutu, le charismatique évêque anglican du Cap, et bien sûr Nelson Mandela, enfermé depuis 1964 à Robben Island dans la baie de la Table. Sous la plume érudite de Dirk Van der Cruysse, l’histoire de cette ville « arc-en-ciel » de ses origines jusqu’à la fin du mandat d’Helen Zille (2009) prend des airs de roman d’aventures.
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