Yvan Gastaut, Stéphane Mourlane & Ralph Schor
Nice cosmopolite 1860-2010
Paris, Autrement, 2010. 220 pages 15 x 23 cm, broché.- ISBN : 9782746713970
Nice, sa plage, ses hôtels, sa jet-set. Elle est, depuis le XIXe siècle, une des villes les plus connues au monde. Capitale du tourisme de luxe, le rendez-vous international de toutes les célébrités de la politique, des affaires, des arts, c’est aussi une ville cosmopolite, riche de la diversité de sa population.
À la Belle Epoque, Nice perd son statut de modeste capitale régionale pour devenir une des villes les plus connues du monde, une des capitales du tourisme de luxe. Cette mutation s’accompagne d’une spectaculaire cosmopolitisation de la ville, phénomène observable dans la composition variée de la population, les formes de l’urbanisation, les comportements sociaux et culturels.
Nice attire d’abord la main d’œuvre italienne mais accueille aussi les exilés politiques des empires russes et ottomans : Russes blancs et Arméniens ; Juifs allemands fuyant l’Europe centrale et orientale… Une économie locale fondée sur le tourisme se met en place notamment grâce à cette main d’œuvre italienne précaire, essentielle au fonctionnement et au développement économique de la ville.
Comme ailleurs dans l’Hexagone, la guerre de 1914-1918 affecte les comportements démographiques : le nombre de mariages et de naissances chute. Pourtant, le recensement de 1921 révèle une augmentation de la population tandis que l’on observe une reprise rapide de l’activité touristique, en dépit de la crise économique internationale. Nice retrouve les voies d’une prospérité à laquelle contribue grandement une immigration étrangère massive. La période n’en est pas moins marquée par des crises, économiques ou politiques, dont les échos produisent des tensions au sein d’une population niçoise toujours plus cosmopolite. Mais le cosmopolitisme niçois est un édifice fragile, prêt à se lézarder sous l’effet de nouvelles crises et de nouvelles arrivées.
À partir de 1945, et surtout, après l’indépendance de l’Algérie, le visage de l’immigration niçoise change et les Italiens cèdent peu à peu la place aux Maghrébins. Les tenants de l’identité niçoise s’alarment alors et on assiste à la montée du racisme anti-arabe.
À la Belle Epoque, Nice perd son statut de modeste capitale régionale pour devenir une des villes les plus connues du monde, une des capitales du tourisme de luxe. Cette mutation s’accompagne d’une spectaculaire cosmopolitisation de la ville, phénomène observable dans la composition variée de la population, les formes de l’urbanisation, les comportements sociaux et culturels.
Nice attire d’abord la main d’œuvre italienne mais accueille aussi les exilés politiques des empires russes et ottomans : Russes blancs et Arméniens ; Juifs allemands fuyant l’Europe centrale et orientale… Une économie locale fondée sur le tourisme se met en place notamment grâce à cette main d’œuvre italienne précaire, essentielle au fonctionnement et au développement économique de la ville.
Comme ailleurs dans l’Hexagone, la guerre de 1914-1918 affecte les comportements démographiques : le nombre de mariages et de naissances chute. Pourtant, le recensement de 1921 révèle une augmentation de la population tandis que l’on observe une reprise rapide de l’activité touristique, en dépit de la crise économique internationale. Nice retrouve les voies d’une prospérité à laquelle contribue grandement une immigration étrangère massive. La période n’en est pas moins marquée par des crises, économiques ou politiques, dont les échos produisent des tensions au sein d’une population niçoise toujours plus cosmopolite. Mais le cosmopolitisme niçois est un édifice fragile, prêt à se lézarder sous l’effet de nouvelles crises et de nouvelles arrivées.
À partir de 1945, et surtout, après l’indépendance de l’Algérie, le visage de l’immigration niçoise change et les Italiens cèdent peu à peu la place aux Maghrébins. Les tenants de l’identité niçoise s’alarment alors et on assiste à la montée du racisme anti-arabe.
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