Actualité des livres de géographie & de géopolitique • Le blog de la Librairie La GéoGraphie
Nouvelles et prochaines parutions • Actualités • Critiques et analyses
mardi 30 juin 2009
Analyse du Viêt Nam d'aujourd'hui
lundi 29 juin 2009
Quelle politique foncière sur les littoraux ?
samedi 27 juin 2009
Le rapport Antheios 2010
La guerre économique
Paris, PUF, 2009. 272 pages, 15 x 22 cm, broché. - ISBN : 9782130574101
En 1989, la chute du mur de Berlin et, deux ans plus tard, l'implosion de l'URSS paraissaient ouvrir une nouvelle ère, « fin de l'histoire » et « mondialisation heureuse » mêlées. Pourtant il aura fallu moins d'un an pour que Bill Clinton, à peine élu, annonce « un monde dans lequel les États, comme les entreprises, sont engagés dans une compétition sauvage sur les marchés mondiaux ». Des cendres de la guerre froide se dégage une nouvelle guerre ; non plus bipolaire mais de tous contre tous, non plus politique mais avant tout économique. Guerre du gaz, guerre de l'acier, guerre de la banane, guerre des subventions agricoles et bien d'autres encore semblent aujourdhui autant de nouveaux affrontements entre nations. Qu'en est-il réellement ? Le monde actuel est-il en proie à une nouvelle guerre dont les entreprises sont les bataillons et les chômeurs les victimes ? Ou alors cette conception ne s'apparente-t-elle pas une « prophétie auto-réalisatrice » qui, à force d'être assénée, prend réellement forme alors même qu'un autre ordre mondial aurait pu surgir ?
Autant de questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre en dressant un panorama clair des enjeux, de l'historique de la notion de guerre économique et de la manière dont elle prend corps aujourdhui dans le monde.
L'ouvrage est coordonné par Jean-Marc Huissoud (professeur de géopolitique à Grenoble École de Management, et doctorant à l'Institut d'Études Politiques de Grenoble en Relations Internationales) et Frédéric Munier (agrégé d'histoire, enseignant en classes préparatoires économiques et commerciales au lycée Janson-de-Sailly, à Paris).
vendredi 26 juin 2009
Relations internationales: vers de nouveaux centres de gravité ?
L'émergence de nouvelles puissances : vers un système multipolaire ?
Paris, Ellipses, 2009. 256 pages, 14,5 x 21 cm, broché. - ISBN : 9782729850227
L’ouvrage se penche sur la redistribution des cartes dans la post-guerre froide, sur le sens de l’ordre international actuel ainsi que sur la stratification du pouvoir mondial à travers l’étude des puissances dites « émergentes ». Depuis quelques années un nombre croissant de pays, issus pour la plupart du Sud, font figure de « gagnants » de la globalisation. C’est le cas de l’Afrique du Sud, du Brésil, de la Chine, de l’Inde ou du Mexique. Alors que d’autres, à l’instar de la Russie, semblent confirmer leur retour comme puissance politique à vocation planétaire. Ces pays dits du « BRICSAM » apparaissent comme des acteurs plus influents, et porteurs d’un potentiel de développement économique capables d’occasionner une transformation radicale de l’état du monde et des rapports de forces dans l’arène politique et économique mondiale. Dès lors l’essor de nouvelles puissances pose la question de la multipolarité de l’ordre mondial.
Cet ouvrage clair et pédagogique intéressera, par les analyses qu’il apporte, étudiants, politiques, journalistes, et toute personne désireuse de mieux comprendre les relations internationales.
Dans un univers plus instable que jamais, l’aire pacifique structure, autour du plus vaste océan de la planète, un espace au sein duquel se repositionnent plusieurs acteurs essentiels du monde contemporain, les états-Unis, le Japon et la Chine en particulier. Le dynamisme de cette aire tient aux régions actives et densément peuplées qui la constituent et qui, en dépit de leur extrême diversité et des distances qui les séparent, commercent intensément, renforcent leurs investissements, communiquent et nouent des collaborations multiples de plus en plus fructueuses. Les accords économiques qui s’y amorcent pourraient déboucher sur une intégration régionale plus poussée qui serait bénéfique à tous. à terme, l’aire pacifique pourrait bien prétendre à devenir le centre de gravité du monde. Logés aux antipodes de ce nouvel espace, les Européens de l’aire atlantique gagneraient à être mieux informés des évolutions en cours, car celles-ci ne manqueront pas d’avoir des effets sur leur relative prospérité et leur niveau de vie.
Cet ouvrage est le fruit d’une étroite collaboration entre des géographes, économistes ou historiens qui œuvrent à des titres divers sur tout ou partie de l’aire pacifique. Leur travail a été coordonné par Patrice Cosaert, professeur émérite de géographie à l’université de La Rochelle, spécialiste de l’Asie orientale qui a parcouru toute l’aire pacifique au cours des quarante dernières années et a longtemps séjourné dans plusieurs états de la région.
jeudi 25 juin 2009
Histoire des rapports du Japon avec le monde
Le Japon entre ouverture et repli à travers l'histoire. Un rapport cyclique au monde
Paris, L'Harmattan, 2009. 296 pages, broché. - ISBN : 9782296084261
Le pays du Soleil levant a alterné phases d'ouverture et phases de fermeture au Monde. Faible, il se fait " civilisation réceptacle ". Fort, il se replie sur lui-même assimilant les apports extérieurs de la période précédente.
Après avoir été bercé des siècles durant par la civilisation chinoise, sa matrice culturelle, la nation japonaise se forgea dans la non-confrontation avec l'Autre notamment lors de sa longue réclusion volontaire et intimiste de l'ère Tokugawa (1639-1868). Bien ambiguës furent plus tard ses prétentions universalistes dans le cadre de la " Sphère de Coprospérité Asiatique ", enfermement dans un japonisme belliqueux et étroit. Les ouvertures, sous la pression extérieure mais en réponse aussi à des pulsions intérieures, furent surtout américaines. La 1ère fut celle de la Restauration Meiji de 1868. La 2ème fut quant à elle issue de la défaite de 1945. La 3ème ouverture dite d'" internationalisation " de l'Archipel, qui se tint dans les années 1980, fut pour la première fois celle d'un Japon fort mais pour qui le Monde se limite à un vaste marché.
Depuis les années 1990 avec accélération dans les années 2000, le Japon devient de plus en plus " un pays comme les autres ". Il oscille désormais entre sa banalisation et sa recomposition autour de la quête d'une nouvelle identité. Il se mue vers un autre paradigme producteur et civilisateur, entendant promouvoir à l'extérieur certaines de ses spécificités en ce qu'elles peuvent offrir de meilleur.
mercredi 24 juin 2009
Qu'est-ce que la nouvelle coopération sino-africaine ?
La Chine, un nouveau partenaire de développement de l'Afrique. Vers la fin des privilèges européens sur le continent noir ?
Paris, L'Harmattan, 2009. 291 pages, 16 x 24 cm, broché. - ISBN : 9782296083950
La montée en puissance de la Chine en Afrique ces dernières années suscite beaucoup de polémiques : polémique entre Chinois et Européens d'une part, entre Européens et Africains d'autre part, et entre Africains eux-mêmes par ailleurs. Que fait la Chine en Afrique ? Pourquoi la coopération sino-africaine est-elle ainsi sujette à controverse contrairement aux relations presque exclusives qu'avait le continent noir avec l'Occident et notamment avec l'Europe pendant plusieurs décennies ? Ce sont les principales questions auxquelles ce livre apporte des éléments de réponse.
L'auteur analyse, avec documentation abondante, les enjeux économiques, énergétiques, diplomatiques, politiques et géopolitiques d'une coopération décriée. Il examine le style ou la nature de relation et l'apport - chiffres à l'appui - de l'Empire du Milieu à l'Afrique, en comparaison à ceux de l'Europe, le partenaire historique du continent.
Thierry Bangui, originaire de la République Centrafricaine, est architecte, Docteur en Urbanisme, titulaire d'un diplôme de 3e cycle de l'Ecole Supérieure de Commerce de Marseille. Il est aujourd'hui consultant en développement et par ailleurs universitaire : il intervient dans plusieurs établissements d'enseignement supérieur français, notamment au Centre d'études financières, économiques et bancaires (CEFEB) à Marseille et à l'Université d'Aix-Marseille III, en 2e année de Master en Droit international et européen.
La vraie place de Paris en France
Les ennemis de Paris. La haine de la grande ville des Lumières à nos jours
Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009. 388 pages, 15,5 x 24 cm, broché. - ISBN : 9782753507937
Avec les Lumières, les révolutions industrielle, politique, démographique, ont vu réapparaître la grande ville millionnaire. Les révolutions du XIXe siècle ont éclaté dans les rues d'un Paris qui fascinait et effrayait à la fois. Après la Commune, la peur de Paris a suscité une haine croissante dans la littérature, les discours politiques, l'action de l'État. Celui-ci, depuis Pétain, s'est donné pour tâche de réduire l'agglomération parisienne. Cette politique, la seule menée continuellement par tous les régimes et tous les partis depuis un demi-siècle, est passée à peu près inaperçue, mais elle a eu des effets considérables, quasi suicidaires pour la nation.
Elle pose des questions redoutables : sur 22 régions métropolitaines, 19 sont, chaque année, subventionnées ; l'île de France paye 97 % de ces subventions ; comment a-t-on pu convaincre les Français que " la Province paye pour Paris " ? Faut-il réclamer l'égalité d'équipement des territoires, ce qui revient à assurer l'inégalité d'équipement des personnes quand la population est concentrée dans les villes ? Pourquoi, depuis un siècle, abandonner les banlieues alors qu'elles logent les jeunes couples qui ont des enfants, produisent des richesses, payent des impôts mais manquent d'équipements publics ? Comment a-t-on pu déformer le système électoral depuis plus d'un siècle pour favoriser les campagnes, affaiblir les grandes' villes et ostraciser leurs masses ouvrières en leur refusant la condition de vrais Français, la France rurale étant présentée comme " la vraie France, profonde, authentique " ? Pourquoi l'Etat, depuis un demi-siècle, essaye-t-il de ruiner sa région capitale, qui produit 29 % de la richesse nationale et paye 36 % de son budget ? Comment l'ouvrage peu sérieux d'un géographe pétainiste peut-il être, depuis cinquante ans, la bible de l'Aménagement ? Comment cette politique a-t-elle pu être menée, même par la gauche, contre ses principes et ses intérêts électoraux, sans être discutée ni justifiée ?
Cet ouvrage essaye de proposer des réponses à ces questions fondamentales.
mardi 23 juin 2009
Le développement du sud du Maroc
Le pays du Bani. Désenclavement et développement dans le sud du Maroc
Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2009. 260 pages, broché. - ISBN : 9782853997072
Au sein des Pays du Sud, l'enclavement se révèle un facteur particulièrement contraignant. La région du Bani est l'interface entre les milieux méditerranéen et tropical et fut une voie de passage sur la bordure septentrionale du désert. C'est avec le déclin économique du commerce transsaharien que cette région entra dans une crise économique aggravée par la politique coloniale qui provoqua un repli de la région sur elle-même au profit de la façade atlantique. Durant les dernières décennies, une politique de développement du monde rural fut ainsi envisagée pour accélérer le désenclavement comme condition préalable au développement. Il s'avère cependant que malgré tous les efforts de l'État dans la réalisation des infrastructures, la région souffre encore de graves insuffisances.
Pour pallier en partie cette situation, des initiatives provenant de la mise en synergie des acteurs locaux ont donné au Bani un dynamisme de type endogène comme l'agriculture et le tourisme. Cependant en l'absence de soutien des pouvoirs publics, le répondant local risque d'atteindre rapidement ses limites. Le développement du Bani demeure conditionné par l'ouverture de ses frontières qui permettrait une exploitation optimale de sa situation géographique.
Mohamed Oudada est docteur de l'université de Provence (2004) et chercheur associé à l'IREMAM au sein de l'équipe "Le Maghreb clans son système relationnel". Professeur de géographie à la faculté polydisciplinaire de Ouarzazate au Maroc, il est responsable de la filière "Tourisme, gestion et communication".
lundi 22 juin 2009
Dernier numéro d'Hérodote
samedi 20 juin 2009
Traité des relations internationales : le tome III vient de paraître
La mondialité est un fait social total, et l'auteur dissèque ici les théories qu'elle engendre : celles liées au pouvoir de l'économie de fixer un ordre marchand mondial dépassant les Etats, puis celles qui postulent une société mondiale cosmopolite, bâtie sur les réseaux d'acteurs et soumise à des régulations transnationales. Il met en évidence divers enjeux rédhibitoires : le changement hiérarchique au sein d'une globalisation économique chaotique ; les défis de la démographie, de la culture et de l'écologie dans l'hypothèse d'une société mondiale.
A partir de textes jusqu'ici négligés, l'auteur dresse un historique des théories de la "géopolitique mondiale", c'est-à-dire des représentations de l'espace par les démocraties, les dictatures, les régimes contemporains autoritaires ou émergents. On découvre qu'au-delà de ses versions explicites ou implicites, la géopolitique détermine les politiques étrangères et les systèmes d'alliances des Etats. Cet ouvrage éclaire aussi, en creux, les limites d'une science politique française tétanisée par "le 11 septembre" 2001.
L'Etat qui a focalisé pendant longtemps toute la réflexion sur la vie internationale a été mis en cause par le haut (transnationalisation, régionalisme économique et politique) et par le bas (sécession, identitarisme). Mais faut-il pour autant parler de déclin ? Avec la construction européenne, n'assistons-nous pas à un redéploiement, une reterritorialisation ? C'est à la lumière de l'expérience historique et des contextes géopolitiques concrets que l'adéquation au réel des théories des relations internationales doit être évaluée.
vendredi 19 juin 2009
Comprendre la Syrie
Pays mal compris, la Syrie apparaît aux yeux des opinions publiques internationales comme l'exemple d'un pays qu'il ne fait pas bon fréquenter. L'enfant terrible du Proche-Orient est loin de pouvoir être rangé dans la catégorie des dictatures irrécupérables. Cet ouvrage contredit bien des idées reçues sur un pays qu'il importe de bien comprendre si l'on veut saisir pleinement les réalités du Proche-Orient.
Encyclopédie de la contestation géopolitique en Asie du sud
Enlisement de l'OTAN en Afghanistan, offensive des talibans au Pakistan, tensions intercommunautaires en Inde, défaite de la guérilla tamoule à Sri Lanka... Abritant 1/5e de la population mondiale, l'Asie du Sud est l'une des régions les plus dynamiques mais aussi les plus violentes de la planète. Si pendant des décennies, les insurrections séparatistes, politico-religieuses et révolutionnaires y ont provoqué des dizaines de milliers de victimes dans la relative indifférence de la communauté internationale, le 11 septembre 2001 a propulsé ce foyer de tensions au coeur de l'actualité mondiale.
Cet ouvrage s'intéresse aux divers acteurs des conflits du sous-continent indien et de son pourtour. Retraçant la trajectoire historique des milices et guérillas locales, l'auteur détaille leurs revendications respectives, leurs modalités de recrutement ou encore leurs éventuels réseaux de soutien à l'étranger.
jeudi 18 juin 2009
Petit essai sur l'histoire du canton en France
En 1789, l’Assemblée constituante raya d’un trait de plume les complexes divisions territoriales de l’Ancien Régime. Elle institua, d’une part, les départements, qui ont subsisté jusqu’à nos jours, et, à l’autre extrémité, elle donna le statut de « commune » à près de 38 000 collectivités, paroisses et communautés. Le maillage communal a lui aussi perduré jusqu’à l’époque actuelle : c’est là une particularité unique en Europe mais apparemment indestructible.
Cet émiettement frappa tout de suite les contemporains. Si certains le regrettèrent, ce fut trop tard. Mais on imagina très tôt de regrouper certaines fonctions à un échelon supérieur. Les juges de paix, les brigades de gendarmerie, les curés doyens, ne pouvaient exercer leur action dans le cadre d’une seule commune. Certains scrutins exigeaient un regroupement minimum des électeurs. Ainsi naquit le canton. Mais, structure intermédiaire entre la commune et le district, puis, après 1800, entre la commune et l’arrondissement, on se garda de lui donner une vraie personnalité et un mode de représentation. Le faire aurait diminué l’importance des maires et des communes, relais essentiel, maillage majeur de l’administration et du gouvernement de la France, et, après 1800, l’importance des sous-préfets, piliers de l’administration territoriale, et des arrondissements. Seul le Directoire tenta, entre 1795 et 1799, de substituer le canton à la commune. Ce fut un échec, définitif.
Ainsi, pendant deux cents ans, le canton survécut comme base électorale de certaines carrières politiques, siège de justice, voire de police, circonscription de recrutement pour les grandes armées permanentes naissantes, territoire indispensable pour le droit, l’administration, les habitus institutionnels français, carrefour de routes, lieu de foires et de marchés, centre d’artisanat et de commerce. Et pourtant, malgré d’innombrables propositions de réformes, jamais il ne fut reconnu comme un véritable échelon politique.
C’est cette histoire – peut-être en voie d’achèvement – que ce colloque, organisé en septembre 2006 à l’université Rennes 2, voudrait tirer de l’ombre.
mercredi 17 juin 2009
Un "pont" scientifique entre ruralistes français et argentins
SOMMAIRE:
- María Cristina Valenzuela, Elina del Carmen Sosa, L’agriculture de la plaine de Chaco-Pampeana (Argentine) confrontée aux risques climatiques.
- Françoise Ardillier-Carras, La maîtrise de l’eau pour l’agriculture en Limousin. Un exemple de gestion de la ressource en moyenne montagne océanique.
- José María Cóccaro, Gabriela Inés Maldonado, Réflexions critiques pour penser le territoire argentin aujourd’hui. Le prétexte du soja.
- Nidia Tadeo, La filière des agrumes doux dans la province d’Entre Ríos, Argentine.
- Elena del Valle Cueto, Évolutions récentes des filières du sucre et du citron de Tucumán (Argentine).
- Daniel Ricard, Qualité des produits et maîtrise des marchés : le cas des fromages et des AOC jurassiennes.
mardi 16 juin 2009
La question foncière à Madagascar
lundi 15 juin 2009
La collection "Nouveaux continents" présente sa nouvelle édition
samedi 13 juin 2009
L'avenir de la biodiversité de la Caraïbe
La mise en perspective des données obtenues par les chercheurs de champs disciplinaires variés, qui relèvent des sciences exactes, humaines, jurdiques et économiques, a fourni une somme importante de connaissances et de méthodes. Celles-ci permettent d'éclairer la décision publique, en particulier pour améliorer les outils de gestion et de planification des forêts caribéennes.
vendredi 12 juin 2009
Que sont devenus les peuples d'Afrique ?
Mais il n’y a pas d’un côté une Europe des valeurs et du progrès, et de l’autre une Afrique des ténèbres et des malheurs. Cette vision, que certains Africains ont tendance à intérioriser, vole en éclats dès l’instant où l’on touche du doigt les mécanismes de la domination, de la paupérisation et de l’exclusion.
L’auteur conclut : « Le défi auquel nous faisons face aujourd’hui, c’est d’imaginer des perspectives d’avenir centrées sur les êtres humains. Une réappropriation de nos destins qui fait appel à nos langues, à nos repères, à des valeurs de société et de culture qui nous sont familières. »
Les enjeux de la réintroduction des prédateurs dans les zones rurales
Dans ce contexte conflictuel, faut-il continuer à protéger ces grands carnivores, accusés de décimer le bétail ? Des pistes encourageantes existent, qui permettraient de préserver les écosystèmes, de l'imiter la prédation sur les troupeaux, de sauvegarder l'activité pastorale, tout en favorisant le multi-usage des territoires. Comment peut-on envisager une protection raisonnée et acceptable par tous de ces grands prédateurs ?
Agrégé de géographie, docteur en géographie-environnement, Farid Benhammou travaille sur les conflits autour de la conservation de l'ours et du loup depuis 1998 en y appliquant une démarche géopolitique innovante. En 2007, il soutient une thèse distinguée par le Comité national français de géographie : Crier au loup pour avoir la peau de l'ours : une géopolitique locale de l'environnement.
jeudi 11 juin 2009
506 jours d'isolement et de lutte contre le froid pour collecter toutes les données possibles sur la banquise, l'océan et l'atmosphère
Tara. Journal de bord de la dérive arctique
Paris, Paulsen, 2009. 311 pages, 15,5 x 20 cm, broché. - ISBN : 9782916552118
Le récit, par son chef d’expédition, Grant Redvers, de la plus importante campagne arctique de la 4ème Année polaire internationale.
Le 3 septembre 2006, la goélette Tara se fait volontairement enserrer dans la banquise de l’océan Arctique, au large des côtes sibériennes, avec huit personnes à son bord. Un siècle après l’explorateur norvégien Nansen, qui avait effectué à bord du Fram une dérive similaire, les « Taranautes » se fixent comme mission de collecter un maximum de données scientifiques relatives à l’océan, la glace et l’atmosphère. Ces informations devraient permettre aux scientifiques de mieux comprendre le rôle de l’Arctique dans la « machine climatique ».
• Un huis clos sur la banquise
• Une formidable aventure humaine, rassemblant 7 nationalités différentes pour une expérience unique
• 506 jours passés dans la glace et les ténèbres, 5000 km de dérive, des températures allant jusqu’à -40°C : une expédition riche en rebondissements.
mercredi 10 juin 2009
Pourquoi nos rivaux sont indiens (et pas chinois)
Un optimisme que les classes moyennes des pays développés ne peuvent partager. Parce que sans nous en rendre compte, nous importons, en même temps que les logiciels conçus à New Delhi ou Bangalore, les caractéristiques de la société indienne : l’élitisme et les inégalités. Ce qui se joue ici dépasse l’économie. Entre les Indiens et nous, la mondialisation crée un conflit inédit. Il est temps pour la France de se poser la question de l’Inde.
L'histoire du Canal du Midi en cartes
Ont collaboré à cet ouvrage : Michel Adgé, enseignant ; Philippe Delvit, maître de conférences à l’université des sciences sociales de Toulouse ; Robert Marconis, professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail ; Jean-Loup Marfaing, architecte et historien ; Samuel Vannier, archiviste au VNF.
mardi 9 juin 2009
Dernier numéro de Sécurité globale
lundi 8 juin 2009
Histoire et géographie du vin en Espagne depuis l'Antiquité
samedi 6 juin 2009
Géopolitique des banlieues françaises
vendredi 5 juin 2009
L'eau colonisée en Afrique-du-Sud
L'espace hydraulique sud-africain. Le partage des eaux
Paris, Karthala, 2009. 300 pages, 16 x 24 cm, broché. - ISBN : 9782811101756
Depuis les débuts de la conquête coloniale jusqu'à la fin de l'apartheid, la partition de l'espace sud-africain s'est doublée d'un partage inégal des eaux. Tout comme les terres les plus fertiles et les ressources minières, les ressources hydrauliques sud-africaines, indispensables au développement dans un pays marqué par l'aridité, ont été l'objet d'une conquête par les colons blancs.
Ce livre retrace l'histoire de cette appropriation, à travers l'exemple des deux principaux cours d'eau, l'Orange et son affluent le Vaal. Il montre comment un vaste système de manipulation des cours d'eau a été construit autour de grands transferts d'eau, pour les faire passer de leur direction " naturelle ", vers l'océan, à leur direction " anthropique " actuelle, vers l'argent et le pouvoir. De cette conquête, les cours d'eau sud-africains, barrés par des centaines de barrages, parfois gigantesques, endigués, transférés et pollués, ne sont pas sortis indemnes. Il est devenu difficile de distinguer dans les cours d'eau sud-africains les dynamiques naturelles des modifications voulues par l'homme, souvent du fait des interactions complexes entre les grands barrages et les aménagements locaux.
Avec l'arrivée au pouvoir de l'ANC de Nelson Mandela, la gestion de l'eau était promise à un changement radical, passant du " All, for Some, Now " de l'apartheid au " Some, for All, for Ever ". Mais comment évaluer des impacts environnementaux alors que s'entremêlent de façon inextricable le " naturel " et " l'artificiel ", les processus nés des aménagements locaux, des grands barrages et les fluctuations cycliques des précipitations ? Comment gérer des cours d'eau et mener des politiques environnementales, au sortir de 40 ans d'apartheid, alors que le cadre du bassin versant n'a plus de sens ? Les réponses apportées à ces questions depuis 15 ans sont non seulement un indicateur des changements qui affectent l'Afrique du Sud, mais aussi un exemple pour tous les pays du Sud confrontés aux mêmes défis.
David Blanchon, ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé, est maître de conférence en géographie et membre du laboratoire Gecko à l'université Paris Ouest Nanterre. Auteur d'un Atlas mondial de l'eau aux éditions Autrement, il dirige actuellement un programme de recherche franco-allemand (université de Bayreuth) sur la gestion de l'eau à Khartoum (Soudan).
La Guinée aujourd'hui, atouts et faiblesses
La Guinée
Paris, Karthala, 2009. 308 pages, 13,5 x 21,5 cm, broché. - ISBN : 9782811100377
La Guinée dispose de bonnes terres, d'un réseau dense de cours d'eau, qui lui ont valu le surnom de "Château d'eau d'Afrique de l'Ouest" et ne manque pas de ressources naturelles tant minières qu'hydroélectriques. Ses ressources humaines et son patrimoine historique et culturel sont d'autres atouts que les différents régimes qui se sont succédé après 1958 n'ont pas su, non plus, mettre en valeur.
La Guinée est aussi l'héritière de l'empire du Mali, l'un des plus grands empires d'Afrique de l'Ouest, et a abrité plusieurs royaumes peuls et malinké, qui ont également rayonné, en leur temps, sur une grande partie de l'Afrique occidentale. Fierté des Guinéens, ce patrimoine naturel, humain et socio-culturel n'a pas disparu. Il ne demande qu'à être revalorisé et réorienté en fonction des exigences et des défis du XXIe siècle.
jeudi 4 juin 2009
Enquête sur le patrimoine naturel culturel
Le patrimoine naturel. Entre culture et ressource
Comment les sites désignés au titre du patrimoine naturel, sont-ils gérés et comment s'opère l'ouverture au tourisme ? N'y a-t-il pas contradiction entre la protection de ces sites dits naturels et leur mise en valeur ? À rebours, cette dernière ne vient-elle pas dénaturaliser / dénaturer ces sites ? Comment ce patrimoine naturel devient-il une ressource ? Les études de cas proposées dans ce numéro examinent des situations multiformes de patrimonialisation de la Nature, en France et dans différents pays du monde : en Suède, en Irlande, au Portugal et à Taiwan.
Outils, références et méthodes pour analyser les phénomènes terroristes
Le raisonnement géopolitique s’offre comme le moyen de rendre compte des enjeux propres aux différents mouvements se revendiquant de la lutte armée. Il facilite la perception de leurs processus de territorialisation et de déploiement dans l’espace autant par le jeu du recrutement de sympathisants et de nouveaux combattants que par la conceptualisation d’un front invisible séparant zones de conflits et zones de repli.
mercredi 3 juin 2009
Actes du colloque sur l'identité européenne, organisé par la Société de géographie et la Fondation Robert Schuman
Société de Géographie et Fondation Robert Schuman.
Sommaire :
Allocution d'accueil du Président de la Société de Géographie
De quelle Europe s'agit-il?
Paysages, fondements économiques et lieux de mémoire
- Le regard d'Ulysse : un parcours à travers les paysages de l'Europe, passés et présents
- Les changements récents de paysages dans les PECO
- Pôles et axes économiques en Europe
- Lieux de mémoire et paysages touristiques
Peuplement, cultures et économie
- Existe-t-il un peuple européen ?
- Le rôle du latin et la romanité dans la formation de l'Europe depuis l'antiquité
- Culture et religions : divisions et cohabitations
- La France et l'intégration européenne
- Les fondements d'une politique industrielle et énergétique pour l'Europe
Sentiments européens et géopolitique
- Bilan et perspectives de la politique d'élargissement de l'Union européenne
- Régions et pays périphériques en Europe, le cas de l'Écosse
- Structures économiques et divergences géopolitiques des pays européens
- Les États-nation sont-ils compatibles avec l'idée européenne ?
- Table ronde : L'enseignement de l'Europe et du fait européen dans les classes du secondaire
L'identité de l'Europe vue du reste du Monde
- L'Europe vue de l'Amérique anglo-saxonne
- L'Europe et l'Union européenne vues de l'Amérique latine
- L'Europe vue de l'Orient arabe
- L'Europe vue de l'Afrique
- L'Europe vue de la Chine et de l'Inde
Une somme de référence sur la géopolitique de l'Europe
L’Union européenne des 27 y est l’un des acteurs, aux côtés d’un ensemble d’États et d’institutions qui concourent à une dynamique européenne complexe. La méthode, délibérément pluridisciplinaire, permet d’en comprendre les ramifications et d’en analyser les enjeux présents et futurs.
Le recteur Gérard-François Dumont est Professeur à l’Université de Paris IV Sorbonne, directeur de la revue Population & Avenir.