Les milieux “naturels” du globe. 10e édition
Paris, Armand Colin, 2009. 364 pages, broché. - ISBN : 9782200355838
On trouve dans les bibliothèques d'excellents ouvrages de botanique, d'histoire, d'écologie ou de géographie, mais aucun - à notre connaissance - qui considèrent les problèmes de l'environnement naturel à la fois dans leur globalité et dans leurs particularités régionales concrètes. L'ambition de la 10e édition de ce manuel d'écogéographie est de combler partiellement cette lacune. La globalité écologique se manifeste, certes, dans l'écosystème qui combine les biocénoses (la vie) avec le biotope, support et aliment de cette vie, en un système complexe.
Mais il y manque en général un important facteur : les sociétés humaines qui, au moins depuis le Néolithique, ont adapté la nature à leurs besoins et façonné les paysages. Croit-on vraiment que notre Terre ne soit pas influencée par les 6 milliards d'hommes qui l'habitent ? Il faut écrire le mot " naturel " entre guillemets...
La régionalisation des milieux "naturels" est une nécessité si l'on veut pratiquer une écologie réaliste : la déforestation n'a pas les mêmes conséquences en Amazonie et en Sibérie, les littoraux n'évoluent pas de la même façon en Angleterre et en Polynésie. D'où l'intervention du géographe qui replace les écosystèmes dans leur spécificité régionale, dans leur contexte historique autant que physique. Le milieu "naturel" est donc partie intégrante d'une géographie complète et globale. Enfin, il est impossible, de nos jours, lorsque l'on traite de l'action des hommes sur la nature, d'esquiver la grave question de l'éventuel changement de climat planétaire, le fameux global change : encore faut-il l'aborder avec toute l'objectivité nécessaire.
Mais il y manque en général un important facteur : les sociétés humaines qui, au moins depuis le Néolithique, ont adapté la nature à leurs besoins et façonné les paysages. Croit-on vraiment que notre Terre ne soit pas influencée par les 6 milliards d'hommes qui l'habitent ? Il faut écrire le mot " naturel " entre guillemets...
La régionalisation des milieux "naturels" est une nécessité si l'on veut pratiquer une écologie réaliste : la déforestation n'a pas les mêmes conséquences en Amazonie et en Sibérie, les littoraux n'évoluent pas de la même façon en Angleterre et en Polynésie. D'où l'intervention du géographe qui replace les écosystèmes dans leur spécificité régionale, dans leur contexte historique autant que physique. Le milieu "naturel" est donc partie intégrante d'une géographie complète et globale. Enfin, il est impossible, de nos jours, lorsque l'on traite de l'action des hommes sur la nature, d'esquiver la grave question de l'éventuel changement de climat planétaire, le fameux global change : encore faut-il l'aborder avec toute l'objectivité nécessaire.
Jean Demangeot a acquis cette conception écologique de la géographie physique sur le terrain et en enseignant dans les universités de quatre continents. Il est professeur honoraire de l'université de Paris 10-Nanterre et président d'honneur de l'AGF (Association des géographes français). Il a publié Tropicalité (Armand Colin, 1998), ainsi que Les milieux désertiques (en collaboration avec E. Bernus, Armand Colin, 2002, épuisé).
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