Paris, Argos, 2013. 160 pages, 12 x 19,4 cm, broché.
Persuadés que le reste du monde adoptera leur modèle d’intégration pacifique, les Européens renoncent aux attributs de la puissance guerrière, héritage d’une longue histoire troublée. Animée par des forces profondes de nature politique, culturelle et sociale, la démilitarisation de l’Europe n’est pas un épiphénomène ou une dynamique passagère. Elle prend racine dans une tentation de « sortir de l’Histoire » et s’inscrit dans l’évolution des sociétés postmodernes.
Depuis 2009, les Etats membres de l’Union Européenne réduisent leur budget de défense de manière constante et déterminée.
Cette démilitarisation se traduit déjà par des déficits capacitaires et opérationnels.
Le problème est que cette atrophie, que l’on justifie par la crise financière de 2008, est loin de s’appliquer aux autres parties du globe. Ce désarmement unilatéral ne comporterait-t-il pas une part de danger, dans un monde où les tensions se multiplient ?
Dans cet ouvrage informé, Jean-Baptiste Vouilloux suggère que le mouvement n’est pas inéluctable, à condition que les Européens appréhendent avec lucidité la nouvelle donne stratégique et remettent en perspective l’outil militaire et leurs intérêts de long terme.
Diplômé de Saint-Cyr, breveté de l’Ecole de Guerre et du Collège des Forces Canadiennes, le chef de bataillon Jean-Baptiste Vouilloux est officier d’infanterie ; il sert actuellement à l’Etat-Major des Armées. La démilitarisation de l’Europe est son premier ouvrage.
Diplômé de Saint-Cyr, breveté de l’Ecole de Guerre et du Collège des Forces Canadiennes, le chef de bataillon Jean-Baptiste Vouilloux est officier d’infanterie ; il sert actuellement à l’Etat-Major des Armées. La démilitarisation de l’Europe est son premier ouvrage.
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