La Chine et la mer. Sécurité et coopération régionale en Asie orientale et du Sud-Est
Paris, L'Harmattan, 2011. 222 pages, 15,5 x 24 cm, broché.
L'avenir du pays du Milieu est offshore, au-delà du rivage. La Chine d'aujourd'hui est en effet très largement tournée vers la mer, par demi-cercles concentriques :
- l'espace maritime proche apparaît complexe, depuis la mer Jaune au nord, qui la sépare de la péninsule coréenne, à la mer de Chine méridionale au sud, qui la met en contact avec presque tous les pays d'Asie du Sud-Est ;
- ensuite viennent les espaces océaniques, Pacifique et de plus en plus Indien, où se manifeste la montée en puissance d'un pays qui contribue fortement à rééquilibrer l'économie mondiale au profit de l'Asie ;
- au-delà s'offre le reste du monde.
Sur la durée, de la guerre de l'opium aux manoeuvres navales à tirs réels autour de Taiwan, cette interface composée du littoral et des mers proches apparaît marquée par les conflits. Malgré sa brièveté, le plus récent — la crise des détroits de 1958 — a suggéré la violence mobilisable et la détermination des acteurs. Mais, depuis la fin du maoïsme et de la guerre froide, la Chine trouve son élan économique par et sur la mer.
Les enjeux balaient tous les secteurs : sécuritaires, mais aussi technologiques, énergétiques, commerciaux, le long d'une façade maritime qui s'adapte à vue d'oeil. Les lieux de tension demeurent, et cet aspect des choses fait l'originalité de la situation: les vieilles querelles de voisinage se nourrissent de calculs planétaires. Une poudrière maritime? Pas nécessairement, mais le risque demeure !
- l'espace maritime proche apparaît complexe, depuis la mer Jaune au nord, qui la sépare de la péninsule coréenne, à la mer de Chine méridionale au sud, qui la met en contact avec presque tous les pays d'Asie du Sud-Est ;
- ensuite viennent les espaces océaniques, Pacifique et de plus en plus Indien, où se manifeste la montée en puissance d'un pays qui contribue fortement à rééquilibrer l'économie mondiale au profit de l'Asie ;
- au-delà s'offre le reste du monde.
Sur la durée, de la guerre de l'opium aux manoeuvres navales à tirs réels autour de Taiwan, cette interface composée du littoral et des mers proches apparaît marquée par les conflits. Malgré sa brièveté, le plus récent — la crise des détroits de 1958 — a suggéré la violence mobilisable et la détermination des acteurs. Mais, depuis la fin du maoïsme et de la guerre froide, la Chine trouve son élan économique par et sur la mer.
Les enjeux balaient tous les secteurs : sécuritaires, mais aussi technologiques, énergétiques, commerciaux, le long d'une façade maritime qui s'adapte à vue d'oeil. Les lieux de tension demeurent, et cet aspect des choses fait l'originalité de la situation: les vieilles querelles de voisinage se nourrissent de calculs planétaires. Une poudrière maritime? Pas nécessairement, mais le risque demeure !
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