Diplomatie - Les grands dossiers n°4
Géopolitique du Vatican
Paris, AREION Group, 2011. 100 pages, 23 x 30 cm, broché.
Géopolitique du Vatican
Paris, AREION Group, 2011. 100 pages, 23 x 30 cm, broché.
Après avoir couronné les rois et accompagné la découverte de nouvelles terres dans le faste et l’apparat, l’Église catholique a considérablement réduit son image de puissance. Le corolaire est palpable dans l’actualité depuis plusieurs mois. En effet, la démultiplication des scandales financiers et sexuels constitue le signal d’une modification singulière des rapports de force. Faut-il y voir le signe d’un Vatican désormais cantonné à la sphère spirituelle et tout attaché à la sauvegarde d’un troupeau, fort d’un milliard de fidèles ? Sans doute que le vieillissement du clergé, surtout dans les pays occidentaux, pourrait le laisser penser, tout comme la dégradation de structures familiales au cœur du message de l’Église. Le récent discours prononcé en mai par Benoît XVI en Croatie va d’ailleurs dans ce sens, lorsqu’il formule son inquiétude face à « une sécularisation qui porte à la marginalisation de Dieu dans la vie et à une croissante désagrégation de la famille ».
Et pourtant, il existe une géopolitique du Vatican, d’abord parce qu’il s’agit d’un État qui s’inscrit dans une réalité internationale, dont il lui faut progressivement accepter les règles. Créatrice de normes durant des siècles, l’Église est confrontée à l’avancée des règlementations internationales. À titre d’exemple, pour éviter d’apparaître dans la liste grise des États, le Vatican est tenu de mettre en place une transparence financière. Le Vatican n’a pas abandonné son goût pour le renseignement et l’influence, comme l’atteste le choix d’élire Benoît XVI qui fut, 24 années durant, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Enfin, le Vatican est en conflit avec d’autres puissances, des conflits qui ne portent pas sur une lecture de la Bible, mais bel et bien sur qui contrôlera la population des catholiques.
Approcher cette géopolitique recèle pourtant de nombreuses difficultés. Outre la difficulté d’accéder aux sources elles-mêmes et aux rares spécialistes de la question, les risques de simplification ou d’exagération sont nombreux. Autant d’écueils que la rédaction de Diplomatie a tenté d’éviter, en proposant une approche fondée sur la diversité des réalités, en toute indépendance.
Et pourtant, il existe une géopolitique du Vatican, d’abord parce qu’il s’agit d’un État qui s’inscrit dans une réalité internationale, dont il lui faut progressivement accepter les règles. Créatrice de normes durant des siècles, l’Église est confrontée à l’avancée des règlementations internationales. À titre d’exemple, pour éviter d’apparaître dans la liste grise des États, le Vatican est tenu de mettre en place une transparence financière. Le Vatican n’a pas abandonné son goût pour le renseignement et l’influence, comme l’atteste le choix d’élire Benoît XVI qui fut, 24 années durant, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Enfin, le Vatican est en conflit avec d’autres puissances, des conflits qui ne portent pas sur une lecture de la Bible, mais bel et bien sur qui contrôlera la population des catholiques.
Approcher cette géopolitique recèle pourtant de nombreuses difficultés. Outre la difficulté d’accéder aux sources elles-mêmes et aux rares spécialistes de la question, les risques de simplification ou d’exagération sont nombreux. Autant d’écueils que la rédaction de Diplomatie a tenté d’éviter, en proposant une approche fondée sur la diversité des réalités, en toute indépendance.
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