Politique étrangère des grandes puissances. L'impossible convergence des intérêts
Québec, Presse de l'Université de Laval, 2011. 22,8 x 15,3 cm, 323 pages, broché.Si la chute de Berlin, en 1989, avait fait naître l’espoir d’un monde plus coopératif guidé par des normes internationales bien définies, les attentats du 11 septembre 2001 ont plutôt souligné de manière brutale le retour de la realpolitik et ont remis à l’avant-plan la poursuite et la protection des intérêts nationaux dans la formulation de la politique étrangère.
Alors que la guerre froide offrait une vision manichéenne des relations entre les États et de la façon dont ceux-ci déterminaient leurs objectifs et leurs ambitions sur la scène internationale, les bouleversements du monde à l’heure de la montée en puissance de la Chine, des provocations de l’Iran et de la Corée du Nord et des tensions épisodiques entre la Russie et les États-Unis nous démontrent que les enjeux sont dorénavant beaucoup plus complexes et que l’interdépendance des États oblige à des réactions rapides et des politiques plus souples.
L’arrivée de nouveaux acteurs, non étatiques, qui souhaitent imposer leur vision du monde et participer aux relations internationales vient également ajouter à la difficulté, pour les États, de mener une politique étrangère classique.
Cet ouvrage souhaite donc, d’une part, présenter les mécanismes et les fondements de la politique étrangère pour permettre une meilleure compréhension des paramètres qui encadrent l’élaboration de cette politique et qui expliquent les influences et les pressions souvent contradictoires qui agissent sur elle.
D’autre part, il offre aux lecteurs une application concrète de ces principes de base grâce à des études de cas bien précises, mettant en lumière les jeux de pouvoir internes et externes à l’origine de l’élaboration de la politique étrangère. Les lecteurs trouveront donc dans un seul ouvrage les éléments à la fois théoriques et pratiques qui définissent la politique étrangère des États dans un monde où les ressources naturelles, les idéologies, la puissance, l’économie et l’identité nationale occupent toujours une place centrale, et ce malgré les promesses d’un « nouvel ordre mondial ».
Commander
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