Architectures urbaines et architectures du mouvement 1800-1950
Paris, Editions Recherches/Ipraus, 2011. 176 pages, 18.5 x 15.5 cm, broché.
Unifier le territoire – administrativement, politiquement, économiquement –, faciliter la circulation des personnes et des marchandises : ces préoccupations ont durant tout le XIXe siècle projeté au premier plan l’amélioration des réseaux de routes et de canaux, la création de celui des chemins de fer. L’aménagement des villes, leur embellissement, leur extension n’en furent pas pour autant oubliés : au-delà même de ses effets directs, la création ou la modernisation d’un nouveau moyen de transport ou de déplacement s’avéra le plus souvent l’occasion, pour les autorités ou pour l’initiative privée, agissant de concert ou séparément, d’engager une intervention urbaine d’importance.
Était-ce l’infrastructure nouvelle qui devait s’adapter à la ville et au territoire, ou était-ce l’inverse ? Comment ce rapport – et la façon de le concevoir – ont-ils évolué au fil des décennies ? Du territoire à la ville, du paysage à l’architecture des bâtiments, à quelles échelles peut-on lire l’impact des nouveaux réseaux ? Telles sont les questions qui sont ici posées à travers l’histoire de débats urbains ou « techniques », d’exemples de villes grandes, moyennes ou petites (Bourges, Colmar, Laval, Nîmes, Pontivy, Rennes…), de territoires aujourd’hui métropolitains (Paris, Chicago…) ou demeurés ruraux…
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