Moyen-Orient n°11
Bilan géostratégique
Le Monde arabe en transition
Paris, AREION Group, 2011. 98 pages, 23 x 30 cm, broché. - 378074191095600000
Bilan géostratégique
Le Monde arabe en transition
Paris, AREION Group, 2011. 98 pages, 23 x 30 cm, broché. - 378074191095600000
Inattendue, la vague révolutionnaire partie de Tunisie fin 2010 concerne aujourd’hui l’ensemble du monde arabe avec une ampleur plus ou moins grande selon les pays. La guerre en Libye ou la répression massive du régime syrien sont là pour en témoigner. Mathieu Guidère, professeur à l’université de Toulouse 2, que nous avons interrogé sur ces mouvements de contestation, rappelle d’ailleurs qu’il n’a pas été possible de « dupliquer » la révolution tunisienne dans d’autres pays arabes et qu’au contraire, ces mouvements ont été progressivement contrôlés, que ce soit en Égypte, au Maroc ou à Bahreïn. Dans ce contexte évolutif, il nous a semblé utile de dresser un bilan géopolitique et économique du Moyen- Orient quelques mois après ces révoltes.
Le dossier de ce onzième numéro s’attache par conséquent à présenter, sous forme de fiches comportant chacune une carte et un tableau de bord, les évolutions politique, économique et géostratégique des vingt et un pays de la zone, y compris d’Israël, très inquiet par les répercussions de ces révoltes sur sa sécurité. Dans un deuxième temps, les grands enjeux territoriaux, sécuritaires, économiques et énergétiques concernant l’espace moyen- oriental sont abordés afin de replacer les dynamiques locales dans le cadre régional où s’additionnent fractures, tensions et conflits plus ou moins anciens. Ce dossier offre par conséquent une approche détaillée des différents pays de la zone et des enjeux existants ou qui s’y dessinent, permettant de remettre en perspective les derniers événements et peut-être de mieux saisir les processus en cours.
Moyen-Orient revient également sur les révoltes arabes dans sa rubrique « Géopolitique », à la fois pour comprendre le processus de contagion de ces révoltes et analyser le vaste mouvement contestataire irakien contre le gouvernement du Premier ministre, Nouri al-Maliki, si peu médiatisé. Sur fond de retrait militaire américain prévu pour la fin 2011, l’Irak pourrait connaître un nouveau cycle de violence et d’incertitude quant à son avenir, huit ans après l’arrestation de Saddam Hussein par les Américains.
Pour le reste, le numéro s’intéresse aux relations entre la Turquie et l’Europe alors que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, entame une nouvelle législature ; au projet de canal entre la mer Rouge et la mer Morte qui doit permettre de sauver cette mer dont le niveau ne cesse de baisser depuis ces dernières décennies. La rubrique « Géoéconomie » aborde deux sujets très différents : d’une part, les récentes découvertes en gaz d’Israël, qui placent le petit État du Moyen- Orient dans une nouvelle donne géopolitique, et d’autre part, la culture du haschich au Maroc, qui figure parmi les lourds héritages historiques et économiques auxquels la population du Rif, les autorités marocaines et l’Union européenne doivent faire face. Enfin, un article est consacré au travail de l’artiste gazaouie Laila Shawa, où le politique est souvent la source d’inspiration de l’œuvre. L’histoire et la lutte du peuple palestinien restent en effet au centre de sa réflexion artistique.
Le dossier de ce onzième numéro s’attache par conséquent à présenter, sous forme de fiches comportant chacune une carte et un tableau de bord, les évolutions politique, économique et géostratégique des vingt et un pays de la zone, y compris d’Israël, très inquiet par les répercussions de ces révoltes sur sa sécurité. Dans un deuxième temps, les grands enjeux territoriaux, sécuritaires, économiques et énergétiques concernant l’espace moyen- oriental sont abordés afin de replacer les dynamiques locales dans le cadre régional où s’additionnent fractures, tensions et conflits plus ou moins anciens. Ce dossier offre par conséquent une approche détaillée des différents pays de la zone et des enjeux existants ou qui s’y dessinent, permettant de remettre en perspective les derniers événements et peut-être de mieux saisir les processus en cours.
Moyen-Orient revient également sur les révoltes arabes dans sa rubrique « Géopolitique », à la fois pour comprendre le processus de contagion de ces révoltes et analyser le vaste mouvement contestataire irakien contre le gouvernement du Premier ministre, Nouri al-Maliki, si peu médiatisé. Sur fond de retrait militaire américain prévu pour la fin 2011, l’Irak pourrait connaître un nouveau cycle de violence et d’incertitude quant à son avenir, huit ans après l’arrestation de Saddam Hussein par les Américains.
Pour le reste, le numéro s’intéresse aux relations entre la Turquie et l’Europe alors que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, entame une nouvelle législature ; au projet de canal entre la mer Rouge et la mer Morte qui doit permettre de sauver cette mer dont le niveau ne cesse de baisser depuis ces dernières décennies. La rubrique « Géoéconomie » aborde deux sujets très différents : d’une part, les récentes découvertes en gaz d’Israël, qui placent le petit État du Moyen- Orient dans une nouvelle donne géopolitique, et d’autre part, la culture du haschich au Maroc, qui figure parmi les lourds héritages historiques et économiques auxquels la population du Rif, les autorités marocaines et l’Union européenne doivent faire face. Enfin, un article est consacré au travail de l’artiste gazaouie Laila Shawa, où le politique est souvent la source d’inspiration de l’œuvre. L’histoire et la lutte du peuple palestinien restent en effet au centre de sa réflexion artistique.
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